Martine Balençon, bonne fée de l’enfance en danger

Extrait de l’article publié par Ouest France :

« Il y a une dizaine d’années, ça n’allait pas de soit de s’occuper de la maltraitance. »

Comme toutes les femmes modestes, Martine Balençon déteste parler d’elle. « Vous devriez faire un portrait sur ma mère, elle est beaucoup plus intéressante », glisse-t-elle dans une pirouette. Sa mère, son modèle, décédée en 2018, l’âge de 94 ans. Fille d’agriculteurs, elle était devenue médecin anesthésiste dans les années 50, à force de travail et de volonté, formée au Royal College de Londres en décrochant l’une des deux seules places au concours d’anesthésiste.

Martine Balençon a grandi à La Rochelle, dans l’ombre de cette mère brillante et bienveillante,  « comme un teckel », jusqu’au bloc opératoire où elle exerçait. « Je me souviens avoir fait mes devoirs à côté d’une tête de fémur après une opération », sourit-elle. Le matin, sa mère était au bloc. « L’après-midi, elle rentrait pour la sieste, elle sentait l’éther. »

 

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